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Les XXIIèmes Rencontres
de Die et de la Biovallée
"Agir pour le Vivant"
auront lieu les 25, 26, 27 et 28 Janvier 2024
L'affiche
ci-dessus est provisoire (Choix définitif en cours de validation)
Quelques thèmes et auteur.es de ces XXIIes Rencontres :
« La Décroissance» avec G. Azam, P. Thiesset, T. Parrique, T. Brugvin, F. Flipo
« Habiter le territoire » avec C. Cosson, D. Gé Bartoli, ...
« Eau » avec H. Covès, le SMRD, A. Le Statt, T. Datry, MP. Médouga, ....
« Écologie et Solidarité » avec D. Carême, M. Pochon, C. Vailles, ...
« Éco-Féminisme » avec J. Tessuto, J. Rousseau
« Engagement des jeunes » avec C. Etienne, V. Verzat, N. Haeringer, …
« Nature » avec B. Philippe, J. Choisy, G. David, H.Covès, Y.Geffroy, V.Garcia
Et encore plein d’autres beaux évènements à découvrir avec des ateliers pratiques, des films, des sorties nature, un Bal Folk, etc…
Le programme complet et toutes les informations
pratiques sont à retrouver ici ==> Lien Internet
Édito : Prendre soin du vivant
La montagne est un organisme vivant avec lequel il s’agit de coopérer. Une puissance animée et sensible. Dans leur milieu, dépendant du ciel et de
la roche, un lien poétique et mystique à la montagne est créé. En même temps, il faut aider la montagne, la protéger, la préserver par exemple en réintroduisant des vivants éradiqués hier ou en
proposant des plantations.
Tous les endroits sur terre sont touchés par les activités humaines, même les Parcs (comme le Parc du Vercors), où la faune et la flore sont
régentées. Le mot « vivant » renvoie davantage à ce qui échapperait à une forme de contrôle, d’ordonnancement, de subordination, à ce qui ne plie pas. En montagne, on fonctionne beaucoup à
l’instinct, la nature prend toujours le dessus sur la présence humaine.
La terre appartient à tout le monde, pas seulement à l’être humain. La montagne nature révèle-t-elle notre incapacité collective à cohabiter de
manière harmonieuse avec le vivant, à faire de la place à ce qui échappe à notre contrôle ? De la même manière, on veut retirer les soi-disant « mauvaises herbes » qui envahissent notre jardin.
Une situation de toute la vie qui bat ici, des sols habités par les lombrics, de la diversité des fleurs, des forêts souffrantes du désastre climatique.
Cohabiter avec le vivant est un défi. C’est presque un changement de civilisation. On se sent dans un milieu à bas bruit, frémissant. Nous sommes à
un moment de bascule anthropologique !
La montagne nous a choisi.es et nous ne savons pas pourquoi. Nous sommes cette rivière Drôme… elle coule en nous !
Nous sommes en montagne, et la montagne est en nous. Elle a sédimenté en nous. « Nous sommes la nature prenant conscience d’elle-même » Elisée
Reclus.
Pour notre part, nous sommes ancrés, comme incorporés à cette terre, à la bonne place. Celle de la rencontre avec le vivant.
C.V. pour EaQ